ONG DESIR D'AVENIR

Pour la majorité d’entre nous, voir ou admettre la souffrance d’un trouble mental est signe de faiblesse qui n’a pas lieu d’être, c’est s’exposer à l’incompréhension et au jugement réprobateur d’une société fortement imprégnée de tabou. TABOU, oui le mot est lâché, dans ce cas il s’agit d’un grand TABOU social qui existe depuis aussi longtemps que les premières civilisations se sont constitués et ont laissé des traces de leur passage et vécu.

Ce qui détruit réellement plus que les maladies mentales en elles-mêmes, ce sont les préjugés, le rejet, et la négligence et le faible investissement des politiques de santé aux instituts qui luttent pour une meilleure prise en charge des malades.

Souffrir de stress post traumatique, d’anxiété par exemple est loin d’en être une fatalité, ce sont des pathologies comme tout autre maladie et des traitements sont de nos jours révolutionnaires et ne sont plus des obstacles insurmontables à une vie heureuse, paisible et épanouie.

● DES CHIFFRES QUI PORTENT UN MESSAGE.

L’organisation mondiale de la santé met en corrélation une courbe et des données qui mettent en évidence un fait qui est clair : Les pays a faible revenu, pauvre et sous développé en fortement tendance à stigmatiser les maladies mentales et ceux qui en souffrent, leurs gouvernements à considérer un budget quasiment inexistant ( moins de 01 % aux hôpitaux qui s’en chargent) et les populations dans leurs ensembles considèrent à plus de 60% que voir un psychologue est synonyme de folie !!

On retrouve également par ailleurs dans ces pays la plupart des malades abandonnés et livrés à elle-même. Pourtant des solutions et des thérapies existent et souvent prise en charge dès leur début équivaux à l’efficacité d’un traitement de grippe, mais le fait de les cacher, de les renier de les enfouir en aggravent les cas. Cependant, comme tout autre problème de santé, personne n’est réellement à l’abri d’être un jour confronté à une telle problématique, soit personnellement ou au sein de son entourage.

La dépression, l’anxiété, le trouble bipolaire, les phobies, les troubles obsessionnels compulsifs, le stress post-traumatique, les troubles alimentaires (boulimie, anorexie, etc.), la schizophrénie et les troubles de personnalité (paranoïa, dépendances, etc.) ne sont que quelques-unes des différentes maladies qui peuvent toucher les hommes, les femmes ou les enfants au cours de leur vie.

C’est avant tout un travail d’éducation et de sensibilisation qu’il faut faire. Et ensuite mettre en place une politique de formation d’agent de santé à cela s’ajoute de subventionner les médicaments et thérapie qui coûtent excessivement chers. 01 milliard de personnes en souffrent dans le monde soit un septième de la population ce qui veut dire que probablement dans nos familles , parmi nos amis, collègues de travail il y a des personnes qui peuvent porter en eux ces pathologies, ils ont plus que besoin de vous.

● COMPRENDRE

Il ne faut rien chercher à comprendre ! Deux personnes peuvent affronter une situation stressante et traumatisante et une seule peut en ressortir affectée, c’est une question de génétique nous sommes tous uniques, ce qui veut dire que chaque être humain chargé de son vécu, son histoire, son ADN réagit différemment face à une telle situation. Pourquoi certaines femmes très souvent même au sein d’une même famille développent telles le cancer du sein et d’autres pas ? Pourquoi certains hommes arrivent t-ils à surmonter une séparation amoureuse et d’autres pas ? La question se trouve dans notre unicité et notre bagage génétique et parcours de vie, c’est ce qu’il faut aussi comprendre pour ceux qui souffrent de trouble mental. Chez nous en Afrique on les considère comme des sorciers , des personnes envahis d’esprits maléfiques ! Il n’en est rien, on retrouve par exemple 1% de schizophrène dans tous les pays du monde, 04% de personnes bipolaires dans tous les pays .

C’est une question de regard social, les africains comme aussi les arabes sont aux mêmes titres que les européens et américains, la différence se retrouve juste que nos fous que nous indexons comme fou que nous voyons se promener nu, sale abandonner à leurs sorts dans nos rues auraient vécu eux en suède, en suisse, au japon ou au Etats-Unis n’auraient pas eu face à eux une société qui les réprimande, une famille qui les exclut, une pauvreté qui les achève et enfin des hôpitaux publics qui ne peuvent rien leur apporter. Ces gens là ne sont pas des fous, ils se sont juste battus trop longtemps seuls, à la difficulté de la maladie en elle-même s’ajoute celle d’affronter une société et des familles en situation d’incompréhension. Laisser un cancer sans traitement et il vous achèvera c’est ce qui arrive à ces gens là, pourtant là de nos jours comme répéter plus haut des traitements à la pointe existe et pourrait les soigner à la condition d’avoir également un environnement proche qui suit, élève et tire vers le haut.

En un mot qui redonne la CONFIANCE.

Hussein.

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