Pour la première fois de son histoire se tenait une élection toute particulière : l’aînée de la toute première élection présidentielle et plurielle en Côte d’Ivoire.
Un jour plus tard je venais au monde, c’était un lundi matin du 29 octobre 1990.
Tout au long de mon enfance et de mon adolescence j’ai appris à grandir en observant la politique, cette politique qui fait et défait mais en comprenant très tôt qu’elle ne se passait pas comme ce que je comprenais à travers ma curiosité des constructions des grandes nations, en tout cas je ne voyais pas la Côte d’Ivoire copié ce chemin.
Presque 10 ans plus tard, nous sommes à la fin de 1999 je me souviens encore de chaque détail de cette journée de premier coup d’état, ces souvenirs de cette panique générale, de ce sentiment de stupeur et de la perte de quelque chose je le vécus oui déja à ce moment parceque lié à la Côte d’Ivoire.
10 ans plus tard, 2010-2011 je venais d’avoir 20 ans et je m’apprêtais à observer et prendre part à une élection présidentielle d’envergure, ce choix comme chaque majeur de son pays avec tout l’enthousiasme et la fierté que cela peut porter comme sentiment. S’ensuivent un véritable drame et une déchirure pour ce pays que j’affectionne tant. Un choc.
Aujourd’hui j’ai 30 ans, j’ai passé ce cap il y a juste quelques jours ! Ces 10 dernières années ont été adaptables à une évolution qui ma permit de me construire avec plein de désir d’avenir, à 30 ans encore 10 ans après le dernier épisode de 2010 j’appréhende une nouvelle fois la carte politique mais étant persuadé et positif que les Ivoiriens soient plus que jamais épris de paix et d’évolution.
Pour terminer je nous souhaite le meilleur et qu’avec ma plus intime intercession, que ces 30 prochaines années à venir poursuivre et enclenche une dynamique de prospérité, de jeu démocratique et évidemment toujours de Paix.
Excellent et fructueux début de semaine à tous.
Hussein.