Tyr, port de pêche, 27 décembre 2019
Dans quelques jours, ce sera le 2351 anniversaire d’une des plus grande bataille de l’époque antique : Le siège de Tyr par Alexandre le Grand.
Sur la photo plus bas, je jouxte le port de pêche de Tyr, ville situé à 83 km au sud de Beyrouth ( Liban ), un des plus vieux port au monde 6000 ans d’existence prouvé !
Jadis, ce port était un des plus important de l’époque du 1er millénaire et sans doute bien avant.
Tyr était la principale ville et la plus importante de la civilisation phénicienne ( v. 1200 – 300 av JC ).
Durant l’Antiquité, les Phéniciens ont acquis auprès de leurs voisins une solide réputation de marchands, de navigateurs et d’artisans. Les deux premiers aspects ressortent en particulier dans les récits des auteurs grecs et bibliques. Le troisième dans la diffusion et l’influence de l’art phénicien.
C’est de Tyr que parta les premières navigations à longue distance, connaissant alors un essor impressionnant aboutissant à la mise en réseau des différents régions bordières de la mer Méditerranée et en Afrique du Nord. En Afrique du nord, c’est encore de Tyr, que la Princesse Alyssa fille du défunt Roi de Tyr Matten parti fondé Carthage une puissante colonie phénicienne aujourd’hui devenue la Tunisie Moderne.
Elle dois également sa notoriété d’antan à la découverte de la teinture pourpre, c’est sur les côtes de Tyr que la couleur pourpre a été découverte en 1400 avant JC. Elle s’est alors développée sur tout le littoral phénicien, mais c’est à Tyr que son exploitation a connu un succès international, l’importance de cette production poussa les Tyriens à faire du murex ( coquillage d’où était extrait la teinte pourpre) l’emblème de leur cité, et à l’illustrer sur les pièces de monnaie.
Plus tard, les Romains choisirent la pourpre comme signe de pouvoir, un hommage au royaume de Tyr.